Mise à jour 2024 : fin des collections textiles. Jusqu’à épuisement des stocks, vous trouverez les dernières tailles dans la rubrique « fin de séries »
Avant de créer Made in Bassin d’Arcachon®, je n’avais pas vraiment conscience de où et comment était fabriqué un T-shirt.
Aujourd’hui, je connais l’envers du décor. Il m’est devenu impossible d’acheter un vêtement sans chercher à savoir ce que l’on veut me vendre et les conséquences (directes et indirectes) de mon choix…
A l’origine, il y a un champ… où pousse le coton, une très jolie fleur fragile, sensible aux insectes et aux maladies.
Récoltée à maturité, elle est nettoyée puis transformée afin de créer les fils de coton qui servent à fabriquer du tissu.
Entre l’arrosage des champs, les traitements plus ou moins chimiques, les teintures, les lavages… la fabrication d’un seul T-shirt, exigerait 2 700 litres d’eau (environ 18 baignoires pleines) ; certaines sources internet indiquent même 20 000 litres d’eau.
Que ce soit 2 700 ou 20 000 litres… de toute façon c’est beaucoup trop.
Un T-shirt c’est tout un écosystème : une matière première, des hommes, des femmes (voire des enfants) qui travaillent dans des conditions parfois difficiles, souvent inacceptables.
Avant d’arriver dans les rayons des boutiques, un T-shirt a parcouru des milliers de kilomètres. Une distance qui peut varier du simple au triple, s’il a été confectionné (entièrement ou partiellement ) à l’étranger ou en France, si ses finitions (broderie, sérigraphie) ont été réalisées localement ou pas.
Chaque terme à son importance ; le vrai coût de production ainsi que le prix de vente final, dépendent de ce qui se cache derrière les mots.
De 4 à 15 euros
Inutile de développer, il est impossible que ces T-shirts aient été fabriqués dans le respect des hommes et de la nature.
De15 à 30 euros
En coton conventionnel ou Bio, c’est le « basic haut de gamme » que l’on trouve presque partout ; c’est justement là qu’il faut activer son œil de lynx et redoubler de vigilance. Dans la grande majorité des cas, ces T-shirts ne sont pas confectionnés en France. Ils sont achetés en grosse quantité à des professionnels de la distribution d’articles textiles, à des prix défiant toute concurrence (entre 2 et 4 euros). Ces produits sont destinés à être personnalisés, sérigraphiés ou brodés.
Comment les reconnaître ? rien de plus simple, comme pour tout vêtement, cherchez l’étiquette à l’intérieur. Parmi les marques spécialisées, on trouve B&C, STANLEY/STELLA, KARIBAN, SOL’S, BELLA+CANVAS…
Certes, ces marques B2B proposent des articles labélisés Fair Wear ou Oeko-tex, respectueux des hommes et de la planète. Mais comment ne pas se poser de questions sur la chaîne de fabrication et les valeurs éthiques du revendeur, quand un T-shirt acheté 4 euros est revendu 30 euros, avec pour argument écoresponsable « coton bio », « designé en France » ou « brodé en France » ?
De 30 à 60 euros
Quand l’indication « Fabrication française » est mise en avant, on peut raisonnablement avoir confiance. Mais souvenez-vous… la confiance n’exclut pas le contrôle !
Dans cette catégorie, on distingue 2 types d’entreprises :
Les marques qui conçoivent plusieurs collections de A à Z : de la filature, en passant par le tissage (ou le tricotage) et la confection. Cela nécessite une forte capacité d’investissement et plusieurs équipes de salariés. Mais produire en grande quantité permet d’avoir des marges confortables. Les marques plus « familiales » dont la démarche entrepreneuriale moins classique (l’effectuation), consiste à démarrer avec ce que l’on a. Elles produisent au fil de l’eau, avec peu de moyens et une exigence indéfectible.Malheureusement, nous n’avons pas tous la même façon de voir les choses. Si nous voulons que ça changent… il nous appartient de faire les bons choix.
** GOTS : Label de référence internationale garantissant le caractère biologique du textile depuis la récolte du coton, en passant par sa transformation responsable sur le plan environnemental et social jusqu’à l’étiquetage.